Les fondamentaux

Le combat sportif est une discipline d’opposition consistant en un duel réglementé au sein d’une arène circulaire. Contrairement à l’escrime traditionnelle, les 2 adversaires s’affrontent non pas sur une ligne mais à 360°. À l’aide de leur sabre laser, ils doivent ainsi parvenir à se toucher. Chaque partie du corps alloue un nombre de points définis. Par exemple, la tête vaut 5 points tandis que la main en vaut 1.
Le premier à atteindre 15 points ou celui ayant accumulé le plus de points dans un temps imparti (3 minutes en compétition officielle) est déclaré vainqueur.

Fonda

Armé d’engagement et priorité

Afin d’être considérée comme valide, une touche doit respecter 2 principes :

  • Emporter la priorité avec, d’un côté, le combattant qui déclenche l’attaque en premier et de l’autre celui qui se défend par le biais d’une parade ou d’une esquive.
  • Réaliser un armé d’engagement au moment de lancer l’attaque ; c’est-à-dire que le sabre laser doit entièrement passer derrière le combattant avant de toucher le corps de l’adversaire.

Si ces 2 conditions sont remplies, la phase d’arme peut débuter selon une alternance d’attaques, parades, ripostes et contre-ripostes jusqu’à la survenue d’une touche de la part d’un des laseristes. Il est donc primordial de jouer stratégiquement, de feinter et de surprendre. Voltes, sauts et glissades sont monnaie courante.

Ce système permet d’offrir des combats lisibles tout en étant visuellement spectaculaires. Un arbitre et deux assesseurs sont chargés de veiller au bon respect des règles et de tempérer les offensives les plus ardentes. En effet, les frappes lourdes sont proscrites sous peine de sanctions voire de disqualification dans les cas les plus extrêmes.

L’équipement

Pour des raisons de sécurité, le port d’un équipement adéquat est obligatoire. Il se compose d’un kimono, d’un plastron muni d’épaulières, d’un masque d’escrime et son couvre-masque, de gantelets coqués, de genouillères et de coudières. Les hommes portent également une coquille et les femmes un bustier coqué. L’organisateur peut préconiser des protections supplémentaires si cela s’avère pertinent.

L’arbitrage

Afin de veiller au bon respect du règlement et à la sécurité, chaque combat est encadré par un arbitre principal et deux assesseurs. Mobiles, ils doivent se positionner de façon à former un triangle autour de l’arène afin de couvrir tous les angles du combat.

L’arbitre principal commande le combat, octroie les touches, sanctionne les fautes et maintient l’ordre. Après un contrôle d’usage de l’équipement sportif, il est le seul habilité à annoncer le début de l’échange par la formule consacrée « En garde… Prêts ? Combattez ! » et à l’arrêter par un « Cessez ! » sonore. Il a tout pouvoir de décision mais s’appuie sur deux assesseurs dont la fonction consiste à signaler la matérialité et la validité des touches.
Ils communiquent entre eux de vive voix ou par l’usage de gestes définis, notamment en levant le bras et un nombre de doigts correspondant aux différents points marqués (1, 3 ou 5 points) du côté du laseriste victorieux.

Ils sont secondés par un e-arbitre chargé de contrôler la durée du combat, la tenue des scores et le relevé des sanctions données via une application d’arbitrage sur une tablette.

Le Championnat de France de Sabre Laser accueillera 6 arbitres expérimentés.

Ils seront spécialement formés et briefés pour l’occasion.